Notre frère Fra. Marcelo Antonio Cisneros OFM est décédé le 14 décembre 2022, à l’âge de 64 ans, d’un anévrisme de l’aorte abdominale.

Notre frère Fra. Marcelo Antonio Cisneros OFM ,décédé le 14 décembre 2022, à l’âge de 64 ans, d’un anévrisme de l’aorte abdominale.La messe funéraire aura lieu le mardi 20 décembre à 18h00 en l’église de Santa Maria Draperies à Istanbul.

Ce soir, 7 décembre 2022, à 18 heures, Mgr PALINURO présidera la Sainte Messe d’action de grâce en la cathédrale Saint-Esprit à l’occasion du premier anniversaire de sa consécration épiscopale.

L’année dernière, le soir du 7 décembre 2021, veille de la solennité de l’Immaculée Conception de Marie, a eu lieu la consécration épiscopale de notre évêque S.E. Mgr Massimiliano PALINURO, Vicaire apostolique d’Istanbul.
Ce soir, 7 décembre 2022, à 18 heures, Mgr PALINURO présidera la Sainte Messe d’action de grâce en la cathédrale Saint-Esprit à l’occasion du premier anniversaire de sa consécration épiscopale. Nous sommes invités à nous joindre à lui dans la prière d’action de grâce. Que le Seigneur, par l’intercession de l’Immaculée Vierge Marie, lui donne la grâce et la santé et le garde longtemps à son service en guidant les fidèles confiés à ses soins.

LA CONFÉRENCE SYNODALE DE L’ÉGLISE DE TURQUIE SE RÉUNISSAIT DU 7 AU 9 OCTOBRE 2022 À IZMIR

Du 7 au 9 octobre 2022, la Conférence synodale de l’Église de Turquie s’est tenue dans l’Archidiocèse d’Izmir, qui a vu la réunion des représentants de tout le peuple de Dieu qui vit sur cette terre sous la conduite de l’Esprit dans la certitude que lui, comme il y a deux mille ans, il a encore beaucoup à dire à nos Églises.

Cette importante rencontre ecclésiale s’est déroulée dans un contexte d’écoute, de discussion et de prière et a été conçue en continuité avec le chemin synodal souhaité par le Pape François qui s’est déroulé ces derniers mois au niveau diocésain et national

Les évêques présents, les responsables des différentes institutions et commissions opérant au sein de l’Eglise de Turquie et les représentants des mouvements ecclésiaux présents dans cette nation ont pris la parole lors des travaux du Congrès. Tous ces rapports ont permis d’avoir une vision panoramique de la situation de toute l’Église de Turquie et de ses différentes composantes.

Au cours de son homélie, le Patriarche a rappelé les aspects fondamentaux du dogme de la maternité divine et a souligné que « la synodalité qui existe dans l’Église peut véritablement être comparée à l’harmonie et à la concorde qui règnent entre les Personnes de la Trinité ».

Les évêques présents, les responsables des différentes institutions et commissions opérant au sein de l’Eglise de Turquie et les représentants des mouvements ecclésiaux présents dans cette nation ont pris la parole lors des travaux du Congrès. Tous ces rapports ont permis d’avoir une vision panoramique de la situation de toute l’Église de Turquie et de ses différentes composantes.

La Conférence synodale de l’Église de Turquie se tiendra à Éphèse et à İzmir les 8 et 9 octobre 2022.

Le Président du CET S. E. Mgr Martin Kmetec OFMConv. a dit: « Au nom de tous les évêques qui sont appelés à diriger les communautés chrétiennes de notre pays, je voudrais inviter chacun d’entre vous, selon ses possibilités, à participer à cet événement ecclésial très important.

Nomination du Nonce Apostolique au Libéria

Mons. Walter Erbì

Le Saint-Père a nommé le Révérend Monseigneur Walter Erbì, Conseiller à la Nonciature, Nonce Apostolique au Liberia, l’élevant en même temps au siège titulaire de Népi, avec la dignité d’Archevêque.

Curriculum vitae

S.E. Monseigneur Walter Erbì est né à Turin (Italie) le 8 janvier 1968. Il a été ordonné prêtre le 10 mai 1992, incardiné dans le diocèse d’Iglesias.

Il est diplômé en droit canonique.

Il est entré au service diplomatique du Saint-Siège le 1er juillet 2001 et a travaillé à la nonciature apostolique aux Philippines, à la section des affaires générales de la Secrétairerie d’État et dans les représentations pontificales en Italie, aux États-Unis d’Amérique et en Turquie.

Il parle couramment l’espagnol, l’anglais et le français.

Turquie : « Une Église aux portes ouvertes » dans une société islamique

Même si le christianisme s’appuie sur une tradition de près de 2.000 ans en Turquie, aujourd’hui, après diverses vagues de persécution, il ne reste pratiquement plus de chrétiens dans le pays. Pourtant « c’est ici qu’est née la première Église parmi les nations », rappelle Mgr Martin Kmetec, archevêque d’Izmir, à l’ouest du pays.

Le christianisme en Turquie repose sur une longue tradition. Avant la première guerre mondiale, le territoire de l’ancien empire ottoman de l’époque comptait encore environ 30% de chrétiens. Aujourd’hui, on estime qu’environ 0,2% de la population turque est chrétienne. Dans l’archevêché d’Izmir, la troisième ville du pays située sur la mer Égée, il ne reste que 5.000 chrétiens. « Si l’on y ajoute les migrants et les réfugiés, ils sont un peu plus nombreux. Ils vivent principalement dans les centres-villes d’Izmir et d’autres grandes villes », détaille l’archevêque d’Izmir, Martin Kmetec. Originaire de Slovénie, l’archevêque appartient à l’ordre des Frères mineurs conventuels. Après avoir travaillé au Liban pendant presque onze ans, il est venu vivre en Turquie en 2001. En 2020, Sa Sainteté le pape François l’a nommé archevêque d’Izmir. « Nous avons des communautés à Konya, Antalya et dans d’autres villes de la côte. Notre archidiocèse est très vaste, son territoire compte environ 100.000 km2. Konya est la paroisse la plus éloignée, elle se trouve à 550 kilomètres d’Izmir ; et au sud, c’est Antalya, qui est située à environ 450 kilomètres. Telles sont les distances ici. »

Pouvez-vous proclamer la foi en toute liberté ? 
Mgr Martin Kmetec : En tant que franciscain, le témoignage de la vie est prioritaire pour moi, la vie fraternelle. Saint François disait qu’il fallait prêcher la Parole chaque fois qu’une occasion de le faire se présentait. Nous essayons de le faire, par exemple sur les réseaux sociaux et sur le nouveau site web de l’archidiocèse. Nous essayons d’être activement engagés et d’être une Église vivante. Notre mission est celle d’une Église aux portes ouvertes. Pour cette raison, toutes nos églises sont ouvertes au public à certains horaires. Parfois, il y a une adoration et il y a toujours quelqu’un sur place pour accueillir les visiteurs et pour les renseigner s’ils ont des questions. Telle est notre voie d’évangélisation dans cette situation. 

C’est ici qu’est née la première Église parmi les nations. Les premiers conciles œcuméniques, qui ont marqué la foi catholique, se sont déroulés sur le territoire de l’actuelle Turquie.

Autrefois pays laïc, la Turquie connaît actuellement une renaissance islamique. Les chrétiens sont-ils victimes de discrimination ?
Je ne dirais pas que les chrétiens sont généralement discriminés. Cependant, des expériences négatives dans les relations avec les autorités ou les services administratifs peuvent se produire. L’Église catholique n’est pas reconnue comme une entité juridique. Néanmoins, si nous évoquons le dialogue, je dirais qu’il y a un dialogue de vie. Je pense par exemple à l’organisation Caritas. Elle fait partie de notre Église, de notre archidiocèse. Il y a un bureau Caritas dans chaque diocèse. Et elle aide tout le monde, les chrétiens et les musulmans et tous ceux qui sont sans défense. Nous rencontrons également les imams de notre région, par exemple à l’occasion du « Jour de la fraternité ». Quelques prêtres et moi-même nous sommes rendus auprès du maire de la ville et avons profité de l’occasion pour lui remettre un présent : la traduction turque de l’encyclique Fratelli tutti du pape François. L’encyclique Laudato si’, qui traite des questions environnementales qui touchent toute l’humanité, a également été traduite en turc.

Existe-t-il un dialogue œcuménique en Turquie ? 
Les relations avec les autres Églises chrétiennes sont, en règle générale, bonnes. Le patriarche œcuménique de Constantinople, Sa Béatitude Bartholomée Ier, entretient ainsi de bonnes relations avec le mouvement des Focolari et le nouveau vicaire apostolique d’Istanbul, l’évêque Mgr Massimiliano Palinuro. Chez nous, à Izmir, nous rencontrons également les Églises orthodoxes, mais aussi anglicanes, à l’occasion de diverses fêtes chrétiennes. Récemment, des prêtres arméniens ont célébré une liturgie arménienne dans notre église catholique de Saint Polycarpe, parce qu’ils n’ont pas leur propre église à Izmir. Nous avons également collaboré avec les Arméniens d’Izmir pour ouvrir une petite librairie pour la Société biblique. Il y a donc de bons signes d’un dialogue œcuménique. 

000_97J37L.jpg

La Turquie est un pays très apprécié des vacanciers. Est-il important que les chrétiens qui se rendent en Turquie visitent également les églises chrétiennes ? 
Oui, c’est très important. Je voudrais rappeler aux touristes que les origines de notre foi se situent ici. C’est ici qu’est née la première Église parmi les nations. Les premiers conciles œcuméniques, qui ont marqué la foi catholique, se sont déroulés sur le territoire de l’actuelle Turquie. La mission pour l’Europe a vu le jour ici. Pour soutenir nos activités pastorales, nous avons un prêtre allemand qui s’occupe des catholiques d’origine allemande vivant ici. Je serais heureux si nous pouvions trouver un autre prêtre pour servir les autres communautés, au moins en été pendant la saison touristique. Mais cela représente aussi un effort financier. Peut-être que le Conseil européen des conférences épiscopales pourrait réfléchir aux moyens de nous aider. 

https://fr.aleteia.org/2022/05/23/turquie-une-eglise-aux-portes-ouvertes-dans-une-societe-islamique/