Türkiye Katolik Ruhani Reisler Kurulu -|- Թուրքիոյ Կաթողիկէ Եպիսկոպոսներու Համաժողով -|- Conférence Episcopale de Turquie -|- Conference of Catholic Bishops in Turkey -|- Conferenza Episcopale Turchia -|- مؤتمر الأساقفة الكاثوليك في تركيا
Le synode de l’Église chaldéenne de Bagdad a élu le révérend Sabri Anar, prêtre de la communauté chaldéenne d’Arnouville, en France, comme Archevêque de Diyarbakır des Chaldéens en Turquie, Diyarbakır (Amed). Sa Sainteté le Pape François a donné son approbation a cette élection.. Sabri Anar est né le 1er janvier 1966 à Uludere, en Turquie. Il a d’abord étudié au petit séminaire franciscain d’Istanbul puis, en 1985 il est entré à l’école du Patriarcat chaldéen à Bagdad.
Curriculum vitae
Mgr. Sabri Anar est né le 1er janvier 1966 à Uludere, en Turquie. Il a d’abord étudié au petit séminaire franciscain d’Istanbul puis, en 1985 il est entré à l’école du Patriarcat chaldéen à Bagdad.
Le 10 novembre 1990, il a été ordonné prêtre à Paris, où il a commencé son service pastoral auprès de la communauté chaldéenne de la région d’Île de France.
De 1990 à 2006, il a été vicaire paroissial de Saint-Thomas Apôtre à Sarcelles, puis curé de cette même église.
Depuis 2016, il est responsable de l’église Saint Jean Apôtre à Arnouville.
En 2017, il a été nommé Chorévêque de l’Église chaldéenne.
Il a complété ses études avec la maîtrise en Catéchisme à l’Institut Catholique de Paris.
Les présidents du Conseil des évêques des pays européens présents à Prague pour la réunion synodale au niveau continental ont publié une déclaration sur les effets du tremblement de terre qui a causé de graves dégâts dans le sud de la Turquie et le nord de la Syrie.
Dans le communiqué, il a été indiqué qu’ils avaient prié pour toutes les personnes touchées par le tremblement de terre et que Caritas poursuivait activement ses activités d’aide et de soutien dans la région.
TREMBLEMENT DE TERRE DANS LE SUD-EST DE LA TURQUIE
Le 6 février 2023, à 04h17, un tremblement de terre de magnitude 7,4 s’est produit dans le district de Pazarcık à Kahramanmaraş, sud-est de la Turquie près de la frontière avec la Syrie. Le tremblement de terre a été ressenti fortement à Kahramanmaraş, ainsi que dans les régions de l’Est, le Sud-Est, la Méditerranée, l’Anatolie centrale et la mer Noire. Les citoyens, qui ont été surpris ans leur sommeil, se sont rendus dans les rues enneigées dans la panique et la peur. Malgré le fait que la température de l’air était inférieure à zéro en plusieurs provinces de la région, les citoyens ont commencé à attendre autour des feux qu’ils brûlaient et dans leurs véhicules
42 répliques se sont produites à ce jour, dont la plus importante était de magnitude 6,6.
Le séisme a été ressenti intensément dans les provinces environnantes, notamment à Kahramanmaraş, Hatay, Osmaniye, Adıyaman, Gaziantep, Şanlıurfa, Diyarbakır, Malatya et Adana.
Selon l’observatoire de Kandilli à 13h24 TSI, après les répliques, un deuxième tremblement de terre d’une magnitude de 7,6 et à 5 km sous le sol s’est produit dans le district.
La région du diocèse d’Anatolie a été fortement touchée par le tremblement de terre. La cathédrale d’Iskenderun s’est totalement effondré et les bureaux et espaces de Caritas ont été fortement endommagés.
Le point focal national d’urgence a eu une réunion de coordination avec l’AFAD pour collecter toutes les informations. Le Bureau Diocésain a averti tous les bénéficiaires d’aide de ne pas approcher de la zone et de suivre les indications de l’AFAD.
La ligne d’assistance est ouverte.
Selon les premières informations reçues du SAKOM, à ce jour 280 personnes ont perdu la vie et 440 personnes ont été blessées à Kahramanmaraş, Gaziantep, Şanlıurfa, Diyarbakır, Adana, Adıyaman et Malatya, Osmaniye, Hatay et Kilis.
Le vice-président Fuat Oktay a déclaré: « Nous avons 284 morts au total, 2 mille 23 blessés et 1710 bâtiments détruits ».
Notre frère Fra. Marcelo Antonio Cisneros OFM ,décédé le 14 décembre 2022, à l’âge de 64 ans, d’un anévrisme de l’aorte abdominale.La messe funéraire aura lieu le mardi 20 décembre à 18h00 en l’église de Santa Maria Draperies à Istanbul.
Du 7 au 9 octobre 2022, la Conférence synodale de l’Église de Turquie s’est tenue dans l’Archidiocèse d’Izmir, qui a vu la réunion des représentants de tout le peuple de Dieu qui vit sur cette terre sous la conduite de l’Esprit dans la certitude que lui, comme il y a deux mille ans, il a encore beaucoup à dire à nos Églises.
Les évêques présents, les responsables des différentes institutions et commissions opérant au sein de l’Eglise de Turquie et les représentants des mouvements ecclésiaux présents dans cette nation ont pris la parole lors des travaux du Congrès. Tous ces rapports ont permis d’avoir une vision panoramique de la situation de toute l’Église de Turquie et de ses différentes composantes.
La première journée de travail a coïncidé avec la mémoire traditionnelle du Concile d’Ephèse qui en 431 a défini dogmatiquement la maternité divine de Marie. A la célébration de l’Eucharistie, présidée par le Nonce Apostolique en Turquie. Mgr. Marek Solczyński, qui s’est déroulée comme chaque année dans les ruines de l’ancienne basilique construite sur le site où s’est déroulée l’assemblée conciliaire, ont également pris part quelques groupes de pèlerins qui se sont joints aux participants à la Conférence et aux fidèles venus des communautés chrétiennes d’Izmir.
Au cours de son homélie, le Patriarche a rappelé les aspects fondamentaux du dogme de la maternité divine et a souligné que « la synodalité qui existe dans l’Église peut véritablement être comparée à l’harmonie et à la concorde qui règnent entre les Personnes de la Trinité ».
Les évêques présents, les responsables des différentes institutions et commissions opérant au sein de l’Eglise de Turquie et les représentants des mouvements ecclésiaux présents dans cette nation ont pris la parole lors des travaux du Congrès. Tous ces rapports ont permis d’avoir une vision panoramique de la situation de toute l’Église de Turquie et de ses différentes composantes.
Même si le christianisme s’appuie sur une tradition de près de 2.000 ans en Turquie, aujourd’hui, après diverses vagues de persécution, il ne reste pratiquement plus de chrétiens dans le pays. Pourtant « c’est ici qu’est née la première Église parmi les nations », rappelle Mgr Martin Kmetec, archevêque d’Izmir, à l’ouest du pays.
Le christianisme en Turquie repose sur une longue tradition. Avant la première guerre mondiale, le territoire de l’ancien empire ottoman de l’époque comptait encore environ 30% de chrétiens. Aujourd’hui, on estime qu’environ 0,2% de la population turque est chrétienne. Dans l’archevêché d’Izmir, la troisième ville du pays située sur la mer Égée, il ne reste que 5.000 chrétiens. « Si l’on y ajoute les migrants et les réfugiés, ils sont un peu plus nombreux. Ils vivent principalement dans les centres-villes d’Izmir et d’autres grandes villes », détaille l’archevêque d’Izmir, Martin Kmetec. Originaire de Slovénie, l’archevêque appartient à l’ordre des Frères mineurs conventuels. Après avoir travaillé au Liban pendant presque onze ans, il est venu vivre en Turquie en 2001. En 2020, Sa Sainteté le pape François l’a nommé archevêque d’Izmir. « Nous avons des communautés à Konya, Antalya et dans d’autres villes de la côte. Notre archidiocèse est très vaste, son territoire compte environ 100.000 km2. Konya est la paroisse la plus éloignée, elle se trouve à 550 kilomètres d’Izmir ; et au sud, c’est Antalya, qui est située à environ 450 kilomètres. Telles sont les distances ici. »
Pouvez-vous proclamer la foi en toute liberté ? Mgr Martin Kmetec : En tant que franciscain, le témoignage de la vie est prioritaire pour moi, la vie fraternelle. Saint François disait qu’il fallait prêcher la Parole chaque fois qu’une occasion de le faire se présentait. Nous essayons de le faire, par exemple sur les réseaux sociaux et sur le nouveau site web de l’archidiocèse. Nous essayons d’être activement engagés et d’être une Église vivante. Notre mission est celle d’une Église aux portes ouvertes. Pour cette raison, toutes nos églises sont ouvertes au public à certains horaires. Parfois, il y a une adoration et il y a toujours quelqu’un sur place pour accueillir les visiteurs et pour les renseigner s’ils ont des questions. Telle est notre voie d’évangélisation dans cette situation.
C’est ici qu’est née la première Église parmi les nations. Les premiers conciles œcuméniques, qui ont marqué la foi catholique, se sont déroulés sur le territoire de l’actuelle Turquie.
Autrefois pays laïc, la Turquie connaît actuellement une renaissance islamique. Les chrétiens sont-ils victimes de discrimination ? Je ne dirais pas que les chrétiens sont généralement discriminés. Cependant, des expériences négatives dans les relations avec les autorités ou les services administratifs peuvent se produire. L’Église catholique n’est pas reconnue comme une entité juridique. Néanmoins, si nous évoquons le dialogue, je dirais qu’il y a un dialogue de vie. Je pense par exemple à l’organisation Caritas. Elle fait partie de notre Église, de notre archidiocèse. Il y a un bureau Caritas dans chaque diocèse. Et elle aide tout le monde, les chrétiens et les musulmans et tous ceux qui sont sans défense. Nous rencontrons également les imams de notre région, par exemple à l’occasion du « Jour de la fraternité ». Quelques prêtres et moi-même nous sommes rendus auprès du maire de la ville et avons profité de l’occasion pour lui remettre un présent : la traduction turque de l’encyclique Fratelli tutti du pape François. L’encyclique Laudato si’, qui traite des questions environnementales qui touchent toute l’humanité, a également été traduite en turc.
Existe-t-il un dialogue œcuménique en Turquie ? Les relations avec les autres Églises chrétiennes sont, en règle générale, bonnes. Le patriarche œcuménique de Constantinople, Sa Béatitude Bartholomée Ier, entretient ainsi de bonnes relations avec le mouvement des Focolari et le nouveau vicaire apostolique d’Istanbul, l’évêque Mgr Massimiliano Palinuro. Chez nous, à Izmir, nous rencontrons également les Églises orthodoxes, mais aussi anglicanes, à l’occasion de diverses fêtes chrétiennes. Récemment, des prêtres arméniens ont célébré une liturgie arménienne dans notre église catholique de Saint Polycarpe, parce qu’ils n’ont pas leur propre église à Izmir. Nous avons également collaboré avec les Arméniens d’Izmir pour ouvrir une petite librairie pour la Société biblique. Il y a donc de bons signes d’un dialogue œcuménique.
La Turquie est un pays très apprécié des vacanciers. Est-il important que les chrétiens qui se rendent en Turquie visitent également les églises chrétiennes ? Oui, c’est très important. Je voudrais rappeler aux touristes que les origines de notre foi se situent ici. C’est ici qu’est née la première Église parmi les nations. Les premiers conciles œcuméniques, qui ont marqué la foi catholique, se sont déroulés sur le territoire de l’actuelle Turquie. La mission pour l’Europe a vu le jour ici. Pour soutenir nos activités pastorales, nous avons un prêtre allemand qui s’occupe des catholiques d’origine allemande vivant ici. Je serais heureux si nous pouvions trouver un autre prêtre pour servir les autres communautés, au moins en été pendant la saison touristique. Mais cela représente aussi un effort financier. Peut-être que le Conseil européen des conférences épiscopales pourrait réfléchir aux moyens de nous aider.
Le Synode pour la Synodalité, initié par Sa Sainteté le Pape François le 10 octobre 2021, a été discuté à la journée du Vicariat.
Le Vicaire Apostolique d’Istanbul S.E. Monseigneur Massimiliano Palinuro, a effectué sa première visite officielle à l’église Haghia Triada de Taksim avec les prêtres qui l’accompagnaient et les membres de la communauté de l’Église catholique latine d’Istanbul. La rencontre tenue le dimanche 3 avril 2022, le jour du Vicariat d’Istanbul, avec l’Église grecque orthodoxe, a permis de développer les préparations synodales initiées par les Églises locales au niveau Episcopal et au niveau Œcuménique.
La rencontre a eu lieu dans le cadre des préparatifs du thème du Synode sur la Synodalité que Sa Sainteté le Pape François a initié le 10 octobre 2021.
Bartholomée, Patriarche Œcuménique, a présidé la réunion et a également rencontré Mons. Massimiliano Palinuro. Des membres du clergé, des moines et des fidèles, ainsi que le Révérend Métropolite Andreas, les Révérends Métropolites et le Révérend Père Aetios, et Mons. Ramzi Garmou de l’archidiocèse des Chaldéens, ont également participé à la réunion.
Après des prières et des hymnes, Père Aetios, le Révérend Ecclésiarche a prononcé son discours sur le thème de la Synodalité.
Monseigneur Massimiliano a commencé son discours par les Psaumes de la Bible :
« Qu’il est bon, qu’il est précieux de vivre fraternellement dans l’Unité !
Παναγιώτατε Πάτερ καί Δέσποτα,
Très Révérend Métropolite Andreas,
Très Révérends Métropolites,
Le Très Révérend Père Aetios
Accompagnant Vénérables Clergés et Moines, Mes Bien-Aimés Frères dans le Seigneur,
Merci d’avoir accueilli la communauté catholique vivant à Istanbul, Constantinople historique, avec votre cœur paternel. Aujourd’hui, sur notre chemin vers la Sainte Pâques, vous nous avez donné l’occasion de prier avec vous et de partager la joie d’être frères en Christ dans cette glorieuse Église d’Hagia Triada.
Παναγιώτατε, grâce à votre grand exemple, et en pleine continuité avec vos prédécesseurs Athënagoras et Démétrios, la joie de la pleine communion de l’’Église a déjà goûté dans cette ville de Constantinople. Ici, en effet, dans un contexte où nous chrétiens sommes une petite minorité, nous sommes presque obligés de nous aimer et de construire l’unité. Soutenus par votre exemple et votre enseignement, tant catholiques qu’orthodoxes, nous brisons les murs des préjugés et apprenons à valoriser les différences. La Constantinople, grâce à l’enseignement et à l’exemple de Votre Sainteté, est devenue un laboratoire dans lequel se construit l’avenir d’une Église unie, l’u nique Grande Église du Christ.
Monseigneur Massimiliano, se référant au discours du Père Aetios :
« Παναγιώτατε, nous voudrions encore vous remercier de nous recevoir. Merci de prier avec nous et pour nous. Merci de guider la Sainte Église orthodoxe sur la voie du dialogue et de la fraternité. Notre congrégation voit en Votre Sainte Personne un homme de Dieu fort dans la foi, courageux dans la construction de l’unité de l’Église, indépendant des jugements des autres et des calculs de confort, qui ne désire qu’accomplir la prière « que soyons un » du Seigneur Jésus-Christ. Si les catholiques et les orthodoxes prient ensemble comme une seule Église ici, à Istanbul et en Turquie, c’est aussi grâce à votre courage, votre exemple et votre enseignement.
En ce moment, la communauté catholique qui vit dans cette ville souhaite vous montrer sa plus profonde affection et sa sincère dévotion. 37 prêtres servant dans 22 églises catholiques latines de diverses congrégations religieuses sont présents ici. Une trentaine de religieuses engagées dans des œuvres caritatives et éducatives vous présentent leur affection. De nombreux catéchistes et laïcs engagés sont présents ici pour représenter les milliers de catholiques locaux et étrangers résidant ici, qui sans exception vous aiment et prient pour vous.
Acceptant l’invitation du Saint-Père, le Pape François, l’Église catholique vit un voyage synodal en préparation du Grand Jubilé de 2025, année au cours de laquelle nous célébrerons ensemble le 17ème centenaire de la célébration du Saint et Universel Concile de Nicée.
Le Pape nous a invités à apprendre à cheminer ensemble en tant qu’Église synodale. Conscients que dans l’Église orthodoxe, la synodalité est une valeur précieuse et une pratique constante, dans cet esprit de partage de dons et de valeurs, nous vous avons demandé de nous communiquer l’expérience de la synodalité telle qu’elle se réalise dans votre expérience. Nous sommes donc prêts à accueillir ce moment de partage. »
A la fin de la rencontre, Sa Sainteté le Patriarche Bartholomée a offert un cadeau au Très Révérend Mons. Massimiliano Palinuro, puis Monseigneur Massimiliano offrit l’icône du « Bon Pasteur » à sa Béatitude le Patriarche.
« Notre Communauté tient à exprimer sa plus sincère gratitude au Métropolite André de Saranta, propriétaire de cette glorieuse Église d’Hagia Triada pour nous avoir accueillis avec un esprit particulier de fraternité, et au Grand Ecclésiarche Aetios pour nous avoir montré avec une grande compétence la valeur de la synodalité dans l’Église orthodoxe. Votre Sainteté, sachez que la communauté catholique qui vit à Istanbul vous aime et prie pour vous tous les jours. Que le Seigneur vous garde longtemps à la tête de l’Église afin que votre présence continue d’être pour nous un encouragement à persévérer dans la suite du Seigneur Jésus-Christ. Votre Sainteté, bénissez-nous… evloghite ! »
A la fin de la réunion, Monseigneur Massimiliano a offert à Bartholmée, Patriarche Œcuménique accompagné de son clergé, le livre écrit sur le Pape Jean XXIII (Giuseppe Roncalli), qui avait servi à Istanbul pendant 10 ans. Sa Sainteté le Patriarche a également présenté l’icône en souvenir aux personnes qui ont assisté à la réunion.Avant la rencontre dans l’église, le monument érigé pour commémorer le 30e anniversaire de sa Béatitude le Patriarche Bartholomée a été inauguré.